CUE-25 THEME
“Rentabilité et Durabilité au sein de l’Entreprise: au-delà des paradoxes !”
Les entreprises doivent faire face à une surveillance accrue de la part des parties prenantes, telles que les investisseurs, les clients, les organismes de réglementation…, alors qu’elles gèrent la complexité et les risques du XXIe siècle. Ces parties prenantes veulent que les entreprises rendent des comptes et fassent preuve de transparence dans leurs pratiques (Freeman, 2010). Parmi ces pratiques, celles qui sont durables deviennent une préoccupation essentielle dans cette époque caractérisée par des défis environnementaux pressants et des attentes sociales croissantes (El-Khodari et al., 2024). Dans ce contexte, les entreprises se trouvent obligées de reconsidérer leurs modèles d’entreprise établis à la lumière de cet environnement (Lindgren et al., 2021 ; Mondal et al., 2022 ; Toma et Tohanean 2019), ce qui soulève une question importante : Est-il possible pour les entreprises de réussir financièrement tout en accordant la priorité aux pratiques durables ? Le besoin pressant de lutter contre le changement climatique, l’épuisement des ressources et les problèmes sociaux a entraîné un changement important dans la façon dont les entreprises fonctionnent. Les grandes entreprises, entre autres marocaines, s’engagent activement dans cette vision. Du coté environnemental elles s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), avec des initiatives comme des parcs éoliens, solaire, des bilans carbones, … Du côté social elles favorisent l’intelligence collective, en encourageant la collaboration, la valorisation des ressources humaines, sans les épuiser, et ce grâce à une diversité de talents mis en avant. Du coté économique cela permet, de manière générale, de pérenniser le cycle de vie de l’entreprise et d’améliorer la performance économique. Ces efforts pourraient inspirer d’autres entreprises à intégrer la lutte contre le changement climatique. Bien que ces grandes et ces moyennes entreprises adoptent des certifications environnementales, l’adhésion des PME reste limitée en raison de contraintes financières. Ainsi, les risques climatiques ne sont pas suffisamment intégrés dans les stratégies de ces entreprises, et il existe un manque de suivi des émissions de GES. L’absence d’un système fiscal environnemental incitatif ne facilite pas la prise en compte de l’empreinte carbone dans les activités économiques ; en plus de l’absence d’études concernant les impacts sur l’emploi, et des actions de durabilité principalement orientées vers la réduction des coûts et l’amélioration de la performance économique et financière. Dans ce sens, en dépit des arguments solides encourageant la durabilité au niveau de ses trois dimensions économique, sociale et environnementale, de nombreuses organisations continuent de croire que la recherche du profit et les pratiques durables sont en contradiction Alexander, 2007 ; Ferdous et Mohajan, 2022 ; Haessler, 2020). Cette contradiction qui est souvent le résultat d’une réflexion à court terme et de l’idée très répandue basée sur le financement des programmes de développement durable qui pourra réduire les possibilités de gains financiers rapides. Néanmoins, un grand nombre de recherches (Bernal- Conesa et al., 2017 ; Murty, 2012 ; Ukkoet al 2019) montre que l’intégration de la durabilité dans la stratégie L 1 fondamentale de l’entreprise peut se traduire par des bénéfices plus élevés, une meilleure atténuation des risques et la fidélisation des clients. En effet, l’idée fondamentale de ce courant stipule que la durabilité et la rentabilité peuvent être des objectifs complémentaires qui stimulent l’innovation et la croissance plutôt que des forces qui s’excluent mutuellement. Face à cette situation, ce colloque sera une occasion pour discuter les différentes paradigmes et études provenant de plusieurs secteurs. L’objectif est d’offrir une compréhension globale de la manière dont les entreprises peuvent harmoniser leurs objectifs financiers avec des pratiques durables. Ainsi, cette conversation est particulièrement importante à l’heure actuelle étant donné que les investisseurs accordent de plus en plus d’importance aux facteurs environnementaux, sociaux, économiques, financiers et de gouvernance (ESG) – qui ont un impact croissant sur les décisions de financement et la réputation des entreprises (Efimova, 2018 ; Khemir et al., 2019. Sultana et al., 2018 ; Young- Ferris et Roberts, 2023). Les participants à l’édition 2025 du colloque international « Coopération Université-Entreprise » (CUE) auront une occasion d’étudier et discuter les opportunités et les obstacles faces aux entreprises mettant ou ayant l’intention de mettre en œuvre des pratiques durables au sein de leurs territoires. Il favorise ainsi une approche interdisciplinaire qui améliore la compréhension des défis à relever au niveau économique, social et environnemental en encourageant la participation d’une variété de chercheurs et professionnels, y compris la gestion, l’économie, les sciences de l’environnement et les études sociales.
Axes du CUE-25 (liste non exhaustive):
- Conciliation entre durabilité et rentabilité
- Management durable et mesure de la performance durable
- Rôle du leadership dans la création d’une culture axée sur la durabilité
- Innovations durables et leurs impacts sur la rentabilité
- Comportement des consommateurs vis-à-vis de la durabilité
- Analyse des risques et des opportunités économiques des pratiques durables
- Impact de l’économie circulaire sur la rentabilité et la compétitivité
- Management de la durabilité dans les différentes fonctions de l’entreprise
- Fiscalité responsable et durable
- Analyse des politiques économiques et réglementations influençant la durabilité
- Impact de la collaboration inter-entreprises sur la durabilité et la performance
- 1. Lancement de l’appel à communications : 18 octobre 2024
- 2. Date limite de réception du papier : 15 janvier 2025
- 3. Réponse aux auteurs des papiers : 15 mars 2025
- 4. Date limite de réception des papiers définitifs : 15 avril 2025
- 5. Organisation du CUE-25 : 23-24 mai 2025
Contenu du résumé du papier :
Titre de communication
Nom & Prénom de(s) auteur(s), établissement et Université d’attachement,Email, GSM ;
Corps du Résumé ne dois pas dépasser 250 mots, il doit porter sur :
Objectif de la recherche ;
Design ou méthodologie de recherche utilisée :
Principaux Résultats ;
Limites et voies de recherche (le cas échéant)
Implications sociale et/ou sociétale de la recherche (le cas échéant)
Originalité de la recherche
Mots clés (3 à 5 mots-clés en Format italique).
Modalité & Normes de soumission pour le papier :
Le communication doit inclure les éléments suivants :
Le papier de la communication ne devra pas dépasser 15 pages. Format Word – Mise en page : Marges de 2,5 cm, portrait pour tout le document, pas de page en paysage.
Page de garde (page 1) :
Titre de l’article (times new roman, gras, 16)
Prénom et NOM des auteurs (Times new roman, 12) : Le nom des auteurs ne doit figurer que sur cette 1ère page
Statut, établissement et université d’attachement, adresse Email, GSM: en note de bas de page pour chaque auteur et uniquement sur la 1ère page, times new roman, 10.
Résumés en français et en anglais, avec mots-clefs : le résumé doit reprendre la teneur exacte de la communication et permettre aux lecteurs de connaître la totalité de son contenu : problématique, méthodologie, résultats et discussion (caractère times new roman, 11 interligne simple, justifié), avec des mots clés de la communication en fin de résumé.
Pages suivantes :
Titres : 2 niveaux (Titre 1, titre 1.1.), pas de 3e niveau de sous-titre.
Corps de texte : Format Word, justifié, interligne 1.5, caractère Times New
Roman, 11. Pas de mots en gras, seuls les extraits retranscris sont en italique «entre guillemets ».
Partie et sous partie : Il est nécessaire d’introduire chaque partie et sous partie, pas d’espacement ni de saut de ligne, les sigles sont à développer, le texte être paginé (en bas centré).
Notes de bas de page : à éviter au maximum (Times New Roman, 10, interligne simple, justifié).
Citations : sont « entre guillemets » et la page est indiquée ; Les citations en Anglais ou dans toute autre langue, doivent figurer en note de bas de page et être traduites dans le texte en français (préciser « traduite par le(s) auteur(s) » ou les références de la publication en français).
Annexes : Les supports méthodologiques sont à présenter en annexes dans la limite de 2 pages maximum (grille d’entretien, questionnaire d’enquête, tableaux complets des résultats, etc.).
Tableaux et figures : Les tableaux et les figures doivent être en nombre limité dans le corps du texte. Ils doivent correspondre à une production de l’auteur. Ils 7 sont numérotés et placés dans le corps du texte avec un titre au-dessus du tableau ou de la figure (Tableau 1 : Résultats de l’enquête).
Format des références : Les références sont à signaler dans le texte (Giddens,2005, p. 51), pour la pagination en cas de citation uniquement. Seules les références citées dans le texte et toutes les références du texte doivent être précisées dans les références bibliographiques à la fin de la communication.
Les références webographies doivent indiquer le lien hypertexte de la référence et la date de la dernière consultation par l’auteur de la communication.
Pour un livre : Watzlawick P., Dir. (1988), L’invention de la réalité, Contributions au constructivisme, Paris, Édition du Seuil.
Pour un article: Rabin M. (1993), “Incorporating Fairness into Game Theory and
Economics”, American Economic Review, vol.83, n°5, p.1302-1281.
- Les communications présentées seront proposées en vue d’une évaluation pour publication dans les Actes du Colloque International CUE-25 avec ISSN.
- Les 10 meilleurs articles seront publiés dans un numéro spécial de la revue International Journal of Trade and Management IJTM.